27/05/2008
GOÉLAND
D'aurore en aurore
Le goéland s'élance
Frôle l'eau de ses ailes
À chaque recommencement
Il trempe ses plumes
Dans l'aube écarlate
Agrippe de son bec
Les cordelettes terrestres
Et les tire derrière lui
Dans la prescience céleste
Il les emporte au loin
Leurs crochets se balançant
Il les offre au soleil
Et s'éloigne, se retournant,
De temps à autre jetant
Un dernier regard sur
Le brasier incendié.
in La Licorne d'Hannibal n°14 (janvier 2007)
13:05 Publié dans La poésie des autres
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