13/06/2008
MER
La mer enfouie, vague d’écume,
Déferle jusqu’à
Teinter de bleu les feuillages,
Les canards emmitouflés dans leur plumage
Les rives du mince canal
Où stagne l’eau sombre
Tes pas traversent l’espace
En apesanteur tu marches
Tandis que l’univers
Se fond dans ton sillage
Et que tu t’effaces
Transparente
Fluide comme l’eau
Profonde comme la mer
(Échos)
21:05 Publié dans La poésie des autres
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