02/09/2008
L'AMOUR EXTRÊME
Épaule de plomb
paume légère,
j’ai porté ton cercueil
et caressé ton corps de cendre.
Une nuit de chacals aux yeux rouges
couvre la source de mes nuits.
Tu me condamnes à n’être plus
que par défi, indomptable
dis-tu, irréductible et pur,
mais sans rien à maudire.
André Velter, L’amour extrême, Gallimard, 2002, p. 9
18:55 Publié dans La poésie des autres
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