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13/10/2008

PREMIERS DITS DU COLIBRI

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 On a suspendu l’instant

d’un chant d’ailes indicibles,

avec parfois au creux des paumes

un nid d’indicibles lueurs

et la brindille souriante

de celle qui court jusqu’à s’oublier.

Et dans ce visage,

on se souvient,

il y avait aussi Lhasa de Sela.

 

Stéphen Bertrand, Premiers dits du colibri, Le Castor Astral, 2007, p. 74

21:14 Publié dans La poésie des autres

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