22/10/2008
LE FEU EST EN TOUTE CHOSE
Il n’y a pas de pouvoir divin, il y a un vouloir divin éparpillé dans chaque souffle : les dieux sont dans nos murs, actifs, assoupis. Orphée est déjà déchiré.
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Je ne suis pas séparé. Je suis parmi. D’où mon tourment sans attente. Pareil à la fumée bleue qui s’élève du safre humide quand les dents de la forte mâchoire l’égratignent avant de le concasser. Le feu est en toute chose.
René Char, Éloge d’une Soupçonnée, Poésie/Gallimard, p.24-25
17:05 Publié dans La poésie des autres
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