12/12/2008
CE PEU DE BRUIT
La main tenant la rampe
et le soleil d’hiver dorant les murs
le soleil froid dorant les chambres fermées
la gratitude envers l’herbe des tombes
envers les rares gestes de bonté
et toutes les roses éparses des nuages
les braises laineuses des nuages
éparpillées avant que la nuit ne tombe
Philippe Jaccottet, Ce peu de bruits, nrf/Gallimard, 2008, p. 55
18:15 Publié dans La poésie des autres
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