14/02/2009
À TANT MARCHER VERS LA LUMIÈRE
à tant marcher vers la lumière
tu vas vers le dernier verger
où cendre à la cime des roses
plus bleus les arbres noirs
tu vas vers le visage
pensif et qui retourne
sous le silence l’herbe
cueillie de l’autre rive
à trop marcher vers la lumière
on perd soi sens et lumière
au soir
Martine Broda, Éblouissements, Flammarion, 2003, p. 125
21:18 Publié dans La poésie des autres
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