24/05/2010
À L'ORIENT DE TOUT
À l’orient de tout, là où se souvient
La mer, l’orage a dispersé écailles
Des dragons, carapaces des tortues
Nous nous prosternons vers le pur silence
Régnant par-delà la terre exilée
À l’heure du soir, à l’orient de tout
Où se lève le vent de l’unique mémoire
François Cheng, À l’orient de tout, Poésie/Gallimard, 2005, p. 290
21:09 Publié dans La poésie des autres
Les commentaires sont fermés.