21/06/2010
WUTHERING HEIGHTS
The horizons ring me like faggots,
Tilted and disparate, and always unstable.
Touched by a match, they might warm me,
And their fine lines singe
The air to orange
Before the distances they pin evaporate,
Weighting the pale sky with a solider colour.
But they only dissolve and dissolve
Like a series of promises, as I step forward.
Les horizons m’encerclent comme des fagots
Qui penchent, disparates, et pour toujours instables.
Il suffirait d’une allumette pour qu’ils me réchauffent
Et que leurs lignes fines
Rougissent l’air
Lestant le ciel pâle d’une couleur plus sûre,
Avant que les lointains qu’elles fixent ne s’évaporent.
Mais ils ne font que se dissoudre et se dissoudre
Comme une succession de promesses, à mesure que j’avance.
Sylvia Plath, Arbres d’hiver, précédé de La Traversée, Poésie/Gallimard, Édition bilingue, 2008, p. 30-31
07:39 Publié dans La poésie des autres
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