09/10/2008
REFLET
Si tu entendais le souffle
des branches
au fond des verres,
tu rirais.
Tu es toi, toi seul(e) sais
qui tu es.
Même si tu ne lis pas ces lignes.
Quelle importance, au fond
tant de silence
pour si peu de bruit.
Encore le cliquetis des pièces
sur le comptoir
puis la rue,
et ce reflet saisi
une mèche de cheveux
dans le visage
22:13 Publié dans La poésie des autres
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