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11/10/2008

VENTS

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Nous reviendrons, un soir d’Automne, sur les derniers roulements d’orage, quand le trias épais des golfes survolés ouvre au Soleil des morts ses fosses de goudron bleu,

Et l’heure oblique, sur l’aile de métal, cloue sa première écharde de lumière avec l’étoile de feu vert.

 

Saint-John Perse, Vents, Poésie/Gallimard, p. 72

22:01 Publié dans La poésie des autres

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