14/11/2008
PAROLES
Paroles, à peine paroles
(murmurées par la nuit)
non pas gravées dans de la pierre
mais tracées sur des stèles d’air
comme par d’invisibles oiseaux,
paroles non pas pour les morts
(qui l’oserait encore désormais ?)
mais pour le monde et de ce monde.
Philippe Jaccottet, Ce peu de bruit, NRF/Gallimard, 2008, p. 45
19:56 Publié dans La poésie des autres
Les commentaires sont fermés.