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10/12/2008

MAMAN Ô MAMAN

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Maman ô maman l’aube se dérobe

à mes yeux de sable, ils m’ont vêtu

d’un linceul puis enterré dans les

vents, je n’entendrai plus ta voix ni

les pleurs de ton âme, mon tréfonds

trépasse dans sa robe de sang.

 

Olivier Deschizeaux, Le soldat mort, Rougerie, p. 28

14:39 Publié dans La poésie des autres

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