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16/05/2009

UN MONDE À PART

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Tant de fois perçu dans votre regard, ce malaise que je connais si bien, fuite devant l’irréparable, la faille caractérise votre lâcheté. Pensée qui m’obsède… Je m’exécute à votre mesure pour rattraper la cadence de ma rétine qui vous observe, croisant l’étincelle d’un temps de lire, d’observer.

[…]

Définir mon silence, grand mot dont j’aimerais résoudre le mystère. Débrancher dans mon vide, vertige où je me cogne bien trop souvent, envoûtée par mon propre silence à perdre haleine. Oublier ma propre voix dans la résonance étouffée de mon existence. Plainte de chaque jour murmurée au fin fond de mon corps pour exister encore.

 

Aurélie de la Selle, Rien ne sert de parler si fort, L’Harmattan, 2007, p. 147

21:42 Publié dans La poésie des autres

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