29/05/2009
L'AUBIER
L’aubier se feuillette comme un cahier blanc
et le monde – parfois – retombe
en enfance :
scotché sous la langue.
Plus d’un bruit demande à être.
Et veut montrer en même temps :
l’essor qui prend, l’étreinte et l’onde.
Les fibres aux fibres,
l’autonomie.
Ce qu’il faudra ? Faire état du manque. Craquer ou recoudre l’ancien cousu.
Marie-Noëlle Agniau, inédit, 2009
13:33 Publié dans La poésie des autres
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