23/02/2010
IL Y A UN MYSTÈRE
De toute façon
Le voyage sera court
Tu n’étais pas faite
Pour les déplacements abusifs
Chaque pas avait son poids
De néant.
*
Au commencement
Fut un jardin
En friche
Quelques poteaux
Délimitaient son aire
Tu faisais déjeuner
L’invisible
Faute de réel.
*
Il y a un mystère dans les couleurs,
Face au matin, à la mort,
La lagune est d’un bleu de soie
Que les mouettes épousent doucement.
Dans la lente dérive vers les cyprès,
Les couleurs sont les passerelles secrètes,
Où va et vient le regard,
Dans son habitation d’ici.
Heather Dohollau, Seule enfance, Solaire, 1978
21:32 Publié dans La poésie des autres
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