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03/09/2010

UN MONDE OUVERT

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Mais quand je marche seul

sur les rochers ou les prés marins

c’est le silence qui s’illumine

et je ne pense ni à la culture

ni même à la subsistance

il n’est question

que d’aller plus loin au-dehors

toujours plus loin au-dehors

vers l’extrême ligne de lumière.

 

Kenneth White, Un monde ouvert, Poésie/Gallimard, 2007, p. 140

17:32 Publié dans La poésie des autres

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