02/10/2010
NIERIKA
Le miroir
creuse un trou à
l’intérieur des
pierres
Et tourne
dans les quatre
fleurs de la rivière
immortelle
Lumière dressée sur son pied
qui désigne le chemin noir des
abeilles
Puis autre miroir
qui donne la réponse à la
question aveuglée
Transmets
le silence qui mange
le reflet de la cigale
Mon frère est en
bas dans le ciel
Mon frère est en
haut dans le feu
Serge Pey, Nierika : chants de vision de la contre-montagne, Maison de la poésie Rhône-Alpes, 2007, p. 138
16:04 Publié dans La poésie des autres
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