20/07/2011
LES YEUX ASSIS SUR LA PLAGE
ses lèvres sont des noix de cajou salées par
la mer ses yeux deux olives noires au goût
pimenté que j’apprécie en accompagnement
de son corps voué au vent marin aux digues
qui retiennent les eaux où plonger avec elle
ô ma femme littorale aux seins de vignes en
terrasse sur fond de canigou rêvé dans une
comptine apprise en maternelle ma femme
de migration d’oiseaux survolant les étangs
Romain Fustier, Les yeux assis sur la plage, Éd. De l’Atlantique, 2010, p. 29
21:25 Publié dans La poésie des autres
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