31/08/2011
Sur l'épaule de l'ange
Les hommes passaient
à côté d’elles sans les voir.
Modestement agenouillées
dans l’herbe tendre, les roses
étonnées se regardaient
sans comprendre.
Les pensées étaient groupées
dans un coin du jardin,
comme si on avait voulu
les protéger du vent
et des hommes.
Alexandre Romanès, Sur l’épaule de l’ange, Gallimard, 2010, p. 51, 53
20:26 Publié dans La poésie des autres
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