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10/09/2024

Après l'averse

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"Après l'averse" : recueil publié par La Lune bleue - Trouées poétiques, dans la collection DUO L.

Livre en tête-bêche, en duo avec Morgan Riet, "Comme un lieu entre".

Encres-aquarelles de LaOdina.

Pour commander ou se renseigner : editionslunebleue@yahoo.fr
 

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12:56 Publié dans Recueils parus

16/06/2023

LA LANGUE DES OISEAUX

Vient de paraître : "La langue des oiseaux", aux éditions Henry.

 

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"Je ne me souviens pas de ma vie d'avant. Avant, quand la petite fille entendait".

 

Ils en parlent :

Cécile Guivarch, sur Terre à ciel

Marc-Henri Arfeux sur Terre à ciel

Le site Les mots à la bouche

Claude Vercey sur le site de la Revue Décharge

 

28/10/2021

Les mots dessinent les lèvres

Vient de paraître : "Les mots dessinent les lèvres" aux éditions Les Lieux-Dits.

 

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09:42 Publié dans Recueils parus

08/07/2019

Deux notes sur "caché dévoilé"

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Dans le Terre à ciel de juillet, deux notes sur "caché dévoilé", l'une de Sabine Huynh, l'autre de Clara Regy :

 

"Il y a... elle, femme-paysage, femme-enfant, et ses mots « humbles » face au « chaos du monde », accrochés à l’enfance et aux merveilleux petits riens qui rappellent la tanière d’antan remplie de joies et protégée de l’indifférence. Il y a une tombe, un deuil, un apaisement cherchant profondeur, des images pures recomposées en retrait du monde. Il y a beaucoup de lumière dans ce texte qui pourtant n’oublie pas que sous le soleil il y a aussi « Alep ventre ouvert ». Il y a une peau de femme qui respire, une sensualité en veille ouverte aux frissons, une sensibilité qui saisit absolument tout.

poésie quand le vert
déverse l’eau des arbres
la poche à l’intérieur
où baignent les tiges
tête recourbée
le coquelicot
j’ai des pétales
pour sentir
le monde vibrer"

Sabine Huynh (à lire sur Terre à ciel)

 

**

 

caché dévoilé est un chant, aux vers aigus ou tendres, un jeu entre regard et cœur.
Les images se succèdent, la nature fait son œuvre, soigne, guérit l’enfance. Pensées vers le père, la mère, la sœur ? Un fil sur lequel balance ce regard, alourdi de doutes, de manques, mais d’amour aussi.
Valérie Canat de Chizy, n’oublie pas ce qu’elle nomme « différence », mais elle semble ici, dépassée par les gestes, « les peaux sont douces/après l’amour » quelque chose qui ressemblerait au bonheur, troublée cependant par les douleurs du monde, “ Alep ventre ouvert/où grouillent les vers », et puis peut-être aussi le sentiment de cette intolérable impuissance «  sous le sable / les mots se taisent  ».

Et c’est ainsi que le texte se construit, se déchire et reprend :

le poème monte

une vague
va et vient

il puise à la source

ce qui dort sous la paille
à l’abri des regards

coquille éclatée de l’œuf
l’oisillon crie famine

les petits becs ouverts
de mon ventre
s’abreuvent

Dans ce recueil, « elle » ose dire et redire, dans des mots gorgés de silence, mais ce silence-là, on l’entend, mieux on l’écoute et puis voilà : « le chat s’étire/sur le dos  ».
« J’ai aimé le poème  » dit-il alors, et nous, lecteurs, combien pouvons-nous le comprendre !

Clara Regy (à lire sur Terre à ciel)


08:56 Publié dans Recueils parus

14/03/2019

caché dévoilé

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Caché dévoilé oscille entre le silence et le monde, entre le repli et l'ouverture, une certaine plénitude et l'angoisse. Avec soi-même et face aux autres. Il y a pourtant beaucoup de bonheur. Celui de recevoir une lettre, les petites choses simples et quotidiennes comme un soleil qui caresse la peau, le duvet des poussins, les fleurs et la joie de gambader ou d'entrer dans une librairie, le mouvement de la mer. L'écriture aussi fait partie des petites joies, quand cet exercice ne devient pas ambivalent face aux événements de la vie ou les échos qui parviennent du monde. Ainsi, Valérie Canat de Chizy va du bonheur à la tristesse, alterne poèmes de soleil et poèmes ravivant les blessures, celles de l'enfance, celles de la perte du père, celles de la différence : " Parfois / je me sens grande / puis la blessure / se réveille ". L'écriture permet-elle de balayer ces fragilités ? " je vois la beauté / et pourtant la tristesse / ne desserre son étreinte ". À la fois ours et lumière, recroquevillée dans sa peau et prête à accueillir des pensées d'amour sur sa peau, Valérie Canat de Chizy accroche et décroche les différentes parties d'elle-même. Il s'agit d'accepter, d'y parvenir, d'être au monde, au sein des autres avec des mots de fleurs, de soleil et de plonger les yeux dans des regards de détresse parfois. Si la blessure est présente, ce que l'on retient c'est l'aller vers l'avant, la visible simplicité du bonheur lorsqu'il s'agit de le cueillir par la magie des mots et de la poésie. Prendre respiration, s'envoler lorsque l'étau se desserre. 

Cécile Guivarch

 

Ils en parlent :

Claude Vercey, sur le site de la revue Décharge

Sabine Huyhn, sur le site Terre à ciel

Clara Regy, sur le site Terre à ciel

Florent Toniello, sur le site D'ailleurs poésie

Marie-Anne Bruch, sur son blog La bouche à oreilles

Murièle Camac, sur son blog Les portes de la perception

Angèle Paoli, des extraits sur le site Terre de femmes

12:33 Publié dans Recueils parus

04/06/2018

NUIT

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"Nuit" : poèmes de Valérie Canat de Chizy, Encres de Colette Reydet

Sur le site de la revue Ce qui reste

Pour le consulter, Cliquer ici

 

 

13:14 Publié dans Recueils parus

29/03/2018

ANTHOLOGIE DUOS

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Je suis présente dans l'anthologie Duos : 118 jeunes poètes de langue française né(e)s à partir de 1970 dirigée par Lydia Padellec, et publiée par la Maison de la poésie Rhône-Alpes (2018)

10:43 Publié dans Recueils parus

21/12/2017

LE POÈME CORRESPONDANT

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17:25 Publié dans Recueils parus

20/03/2017

l'écriture la vie

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Ils en parlent :

- Marie-Anne Bruch sur son blog La bouche à oreilles

- Patrice Maltaverne sur son blog Poésiechroniquetamalle

 

Préface de Sanda Voïca

 

Le titre, l’écriture la vie : entre les deux syntagmes il n’y a pas de mot de liaison ou de séparation. Jamais une évidence n’a été plus surprenante, voire plus émouvante : la vie et l’écriture ne font qu’un. Si un mot de liaison nous est épargné, sa présence est augmentée par la méthode d’écriture de Valérie Canat de Chizy. A l’écoute du monde, par-delà l’écoute de son propre corps, jusqu’à l’oiseau posé sur son cœur, et qui reste difficile à entendre, ou bien à travers son corps devenu oreille, la poète saisit le matériau infiniment riche de ses réactions affectives, intellectuelles, mais aussi de toute la vie passée, présente et future, la sienne et celle des autres, proches et lointains, de même que celle des plantes, des animaux et des minéraux.

Un tri s’opère, une sélection où on oublie certains moments de vie pour ne se souvenir et fixer que quelques autres. Une association insolite de visions et oublis.

L’origine de la vie est trouvée et la poésie est le cheminement vers cette origine. Mais la marche et la démarche sont dérivantes. La poète évite d’aller droit au but. Ce chemin – plein de détours et détournant – conduit à l’origine du monde, celle qui fait que la différence entre le chat le plus concret, du quotidien de la poète, et l’oiseau le plus fantasque (fantasmé) – celui posé sur son cœur – soit effacée, et que les deux soient faits de la même essence, aient la même nature : la beauté. La poète n’est sensible ni à la beauté ni à la laideur de la vie, mais à la vie, tout simplement, qui comprend les deux à la fois. Inextricablement. Ils sont, tous les deux, poésie.

Chaque poème est aussi un argument pour nous convaincre que tous les états d’âme, les états des choses et même l’état du monde, même les faits du passé et ceux qui ne sont pas encore arrivés, sont toujours en mouvement. Le poème est un essai pour contenir le mouvement du monde. Plus que fixer des vertiges, la poésie de Valérie Canat de Chizy fixe des vibrations puissantes et bien différentes.

Par le biais de l’observation, des descriptions, l’auteure se livre aussi elle-même. Sa poésie se dit / écrit avec elle et pour elle et aussi avec nous et pour nous. Elle nous concerne tous. Elle nous donne l’impression que la vie est la première et la dernière chose qui nous arrive. Mais si la vie est une telle chose, définitive, l’écriture sur la vie de Valérie Canat de Chizy ne peut être que la vie réinventée.

Les vers sont si proches des gestes de la vie, que d’eux émane une lumière forte, presque cruelle.

Nous avançons dans ce recueil comme dans une forêt inconnue et familière à la fois, et où toujours une maison magique nous attend – celle de la poète, devenue la nôtre.

Ecriture définitive d’une vie rendue définitive.

 

Sanda Voïca, novembre 2016

 

16:57 Publié dans Recueils parus

03/10/2016

Je murmure au lilas (que j'aime)

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Site des éditions Henry

 

Ils en parlent :

Isabelle Lévesque sur le site Terre de femmes

Marilyne Bertoncini, dans Recours au poème

Marilyse Leroux, sur le site de la revue Texture

Jean-Christophe Ribeyre, dans Verso n°168

« Qu’est-ce qu’entendre ? » demande Valérie Canat de Chizy, « A quoi ressemble le bruit d’un arbre dans le vent ? » Les sens nous ouvrent au monde, la perte de l’un d’entre eux est forcément ressentie comme un arrachement. Se dresse alors devant soi une frontière invisible qui peut paraître infranchissable. « Celui qui est resté dans le silence est demeuré dans une bulle. Sur la vitre, il y a un halo, vision trouble du monde. Tout est brouillé. Comment saisir les lettres, les mots, les aspérités ? Le tram passe sans bruit. »

L’auteure dit avec pudeur l’absence et le sentiment du vide autour de soi. Mais le poème permet de se confronter à l’inaudible, de le dépasser et de faire jaillir une parole qui restituera au monde ses territoires occultés. Une parole qui réduira la distance, renouera peu à peu le lien cassé et saura « ouvrir la cage à grands coups de respiration et d’assouplissements ».

Se confronter au silence du monde c’est également se confronter aux deuils, au silence des absents, celui notamment d’un père disparu. « Papa n’est plus là il a replongé dans le silence, seul au bord d’une gare routière. Les voitures passent à toute allure dans les feux de la nuit le long des vitres de son appartement. » Sa présence, comme arrachée au silence, refait brièvement surface. Valérie Canat de Chizy l’accueille alors, se tenant un temps à la « jonction entre le monde des vivants et celui des morts. »

Ce livre magnifique rend sensible le cheminement souterrain de la parole poétique par-delà les mots que l’on échange au quotidien, il dit sobrement la blessure de ressentir au plus profond de soi cette « coupure », cette  « césure, tellement vivaces au creux des chairs ».

 

Jean-Christophe Ribeyre

12:59 Publié dans Recueils parus